NAISSANCE DU DOGME ASSOMPTION
Posté par lemysterefurtif le 18 novembre 2022
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Le garçon qui, guidé par la Vierge, révéla au Pape
le dogme de l’Assomption
L’histoire fantastique de Guilles Bouhours,
et le miracle qui a marqué le pontificat
du Pape Pie XII
– Dogme de l’Assomption de Notre-Dame.
À l’âge de 4 ans, il est porteur d’un message
de la Très Sainte Vierge Marie,
dans lequel il lui est dit que sa mission
est d’aller auprès du Pape Pie XII
pour lui transmettre ce que la Vierge
lui a communiqué.
*
Gilles Bouhours est né le 27 novembre 1944
à Bergerac, dans le sud de la France.
Alors qu’il n’avait que 1 an, il fut miraculeusement
guéri, grâce à l’intercession de Sainte Thérèse
de l’enfant Jésus.
À l’âge de 4 ans, il est porteur d’un message
de la Très Sainte Vierge Marie,
dans lequel il lui est dit que sa mission est d’aller
auprès du Pape Pie XII pour lui transmettre
ce que la Vierge lui a communiqué.
Gil, depuis qu’il était petit, avait beaucoup de piété,
priait pendant de longues heures
et on le voyait faire pénitence.
Et alors qu’il n’avait que trois ans, un jour,
il se tenait devant son père et lui dit :
« Père, La VIERGE m’a donné un message
que je dois transmettre au Pape.
Je dois aller le voir.
Au début, le père n’a pas pris l’affaire au sérieux,
mais le petit Gil a persisté dans cette mission
pendant deux ans.
Et sa mère, par curiosité, lui a demandé
quel était le message.
La réponse fut immédiate :
« Maman, le message n’est pas pour toi,
il est pour le Pape !
À une occasion, son père lui a demandé :
« Et savez-vous qui est le Pape ?
GIL répond : « Le Pape est le Pape
et je dois transmettre le message de la Vierge !
Les voisins, conscients de ce fait,
ont proposé de payer le voyage du garçon
et de son père à Rome.
Et l’année du Seigneur 1949, il est finalement parti.
Pendant le voyage, M. BOUHOURS
a eu cette pensée, avec quel visage toucherait-il
les portes du Vatican
et dirait « J’ai besoin d’une audience avec le Pape,
mais pas pour moi, mais pour mon fils de 5 ans !?
Et quand ils sont arrivés à Rome,
ils sont restés dans un collège français.
Au début, personne n’était au courant
de son arrivée, qui a eu lieu un mardi.
Le lendemain, un émissaire du pape a demandé
à l’entrée du collège, si un enfant de la région
de Lourdes y avait séjourné.
Et quand le père apprit ce fait, il fut stupéfait.
Comment le pape a-t-il appris notre arrivée ?
En tout cas, ce fut un soulagement de savoir
que l’audience était extraordinairement facilitée.
L’entretien aurait lieu le lendemain,
un jeudi 10 décembre 1949.
Un secrétaire reçoit et emmène l’enfant parler
avec sa sainteté le pape,
et son père attend dehors depuis
environ une heure.
A noter : les audiences avec le pape
duraient rarement plus de 20 minutes.
A la fin de l’audience, le même Pape,
prenant l’enfant par la main, rend l’enfant
à son père, le remercie et dit : « Je demande
depuis quelque temps au ciel de me donner
une confirmation, un signe clair d’acceptation
du ciel, d’un dogme que je veux déclarer.
Et ton fils m’a apporté un message
de la Bienheureuse Vierge Marie ».
On ne sait rien de l’entretien du Pape
avec le garçon, qui a eu lieu en mai 1950,
sauf ce que le Pontife a fait savoir :
le garçon l’a informé, de la part de la Mère de Dieu,
que cette Dame, après sa vie mortelle,
est montée au Ciel en corps et âme.
Justement, le pape Pie XII avait demandé
à Notre-Seigneur un signe surnaturel
pour décider de proclamer le dogme
de l’Assomption de Marie.
Le petit Gilles était le signe que le Ciel
donna au Pontife, et ainsi, le 1er novembre 1950,
le Dogme de l’Assomption de Notre Mère du Ciel
fut proclamé.
Dès l’âge de quatre ans, le petit Gilles
est autorisé à communier.
Sa dévotion à Jésus-Saint-Sacrement
était extraordinaire.
Dès son plus jeune âge, il exprima également
son désir d’être prêtre et missionnaire.
Le 12 juin 1949, il fait sa première communion
et, deux mois plus tard, il entretient le dialogue
suivant avec un missionnaire bien connu :
– Que veux-tu être quand tu seras grand ?
– Prêtre.
– Et pourquoi veux-tu être prêtre ?
– Mettre Jésus dans la Sainte Hostie.
– N’aimais-tu pas aussi être missionnaire ?
– Que veut dire missionnaire ?
– C’est un prêtre qui fait que Jésus et Marie
soit beaucoup aimé.
– Oui, oui, bien sûr que je voudrais être
missionnaire.
Ce désir est devenu en lui une obsession,
se traduisant par une faim insatiable de Pain
des Anges.
Il n’avais pas peur du froid, ni de quoi que ce soit
au monde, quand il allait communier.
Son retrait était quelque chose d’inhabituel.
Il est même arrivé – jamais par jeu,
ni pour le plaisir –
pour célébrer des « messes blanches »,
c’est-à-dire réciter sur un autel,
placé dans un compartiment de sa maison,
toutes les prières de la messe,
comme dit le prêtre,
du début jusqu’à la fin, sans que la Consécration
ait lieu, comme il est logique,
mais recouverte des vêtements
qui avaient été préalablement confectionnés
à cet effet, compte tenu de sa stature.
Les sermons qu’il prêchait aux personnes
qui assistaient à ces cérémonies,
dignes d’un ange, étaient pleins de profondeur
et de ferveur, sans aucune erreur.
Il faut dire que lorsqu’il fut interviewé
par Sa Sainteté le Pape Pie XII,
il a chanté l’antienne liturgique
« Parce Domine », les bras croisés
et selon l’enseignement de la Sainte Vierge.
Un jour, il a protesté pendant le repas
parce qu’il n’aimait pas beaucoup la soupe.
il avais 5 ans. Son père lui dit que cela
ne plaisait pas à la Sainte Vierge,
car c’était un caprice insensé.
Le garçon a ensuite mangé toute la soupe
sans se récalcitrer et quand il a eu fini,
il a dit : « Papa, donne-m’en un peu plus.
C’est trop bon, cette soupe !
Une petite partie d’un sermon que Gilles
a prononcé le 13 septembre 1952
est transcrit ci-dessous :
«Aujourd’hui, nous allons parler de la Passion
de Jésus. Il était au Jardin des Oliviers
avec trois de ses apôtres.
Il savait très bien qu’il y en avait un
qui allait le trahir
et qui s’approchait de lui avec une intention
malveillante. C’était au milieu de la nuit,
et Jésus était sous le poids des péchés
des hommes.
Et il pria son Père en disant :
Que cette coupe… Puis, se tournant
vers ses Apôtres
endormis, il leur dit : « Ne pouvez-vous pas veiller
une heure avec moi ? Veillez et priez,
car ils vont livrer le Fils de l’homme.»»
Des expressions admirables dans une bouche
d’enfant. Quelques années plus tard,
Notre-Seigneur lui emmènera au Ciel.
Le 24 février 1960 Gilles tombe malade,
avec un mystérieux engourdissement
qu’aucun médecin n’a pu diagnostiquer.
Au bout de 48 heures, et après avoir reçu
les derniers sacrements,
l’adolescent (15 ans) décède.
Avant d’expirer, il a dit : « Je vais mourir,
mais ne pleure pas. Je suis bien et heureux. »
Puis il joignit les mains et pria :
« Mon Dieu, je te demande de me pardonner
tous mes péchés… Mon Seigneur, Jésus-Christ,
Dieu et vrai Homme… »
Il a rendu son âme à Dieu le 26 février 1960,
à 6 heures du matin.
Sur sa tombe sont gravés ces mots,
qu’il a dit lui-même :
« Aimez Dieu et la Sainte Vierge.
Offrez-leur toutes vos souffrances
et ainsi vous retrouverez la paix de l’âme. »
( Gilles Bouhours)
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