LA VIERGE APPARUT A BOULOGNE
Posté par lemysterefurtif le 4 mai 2020
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« L’apparition de Notre-Dame de Boulogne (France)
En 636, alors que Boulogne faisait partie du royaume franc de Dagobert,
les habitants furent témoins de l’accostage d’une barque,
poussée par des anges,
en laquelle se tenait debout une statue en bois de la Vierge Marie.
Cette dernière tenait l’Enfant-Jésus sur son bras gauche.
Autour d’elle, émanait un halo de paix et de lumière.
Devant l’étonnement de l’attroupement, la voix de la sainte résonna et dit,
avant que la manifestation ne cesse :
« Je suis l’avocate des pécheurs, la source de grâce, la fontaine de piété
qui souhaite qu’une lumière divine descende sur vous et sur votre ville.
Mes amis, faites, en mon nom, édifier une église. »
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De cet évènement relaté dans des manuscrits de la fin du Moyen Âge,
se développa un pèlerinage animé par la piété et la ferveur populaire.
De nombreux pèlerins s’arrêtaient à Boulogne pour prier Notre-Dame
dont des rois de France et des croisés.
Au XIe siècle, Sainte Ide, mère de Godefroy de Bouillon,
fit bâtir une église romane dédiée à la Vierge Marie.
Ce pèlerinage devint tellement connu dans les autres provinces de France
que les habitants de l’Île-de-France,
afin de pouvoir lui rendre hommage,
créèrent un pèlerinage secondaire dans la forêt du Rouvray
(dont un vestige est le Bois de Boulogne)
qui allait favoriser la fondation de Boulogne-la-petite
appelée de nos jours Boulogne-Billancourt »
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(Wikipedia)
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Un peu d’histoire :
« Vers 1100, la Comtesse Ide, de Boulogne, qui deviendra Ste Ide,
fait construire une église romane.
Les travaux durent 200 ans et un chœur gothique termine l’ensemble au début du XVIs.
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Au XIIIe siècle, on dit que Boulogne était alors comme Lourdes maintenant.
A partir du XIIe et XIIIe, les pèlerins affluent à Boulogne
qui devient une étape sur le chemin de St Jacques de Compostelle.
On s’arrête à Boulogne, en venant d’Angleterre ou des Pays-Bas,
ou en remontant d’Espagne ou d’Italie.
Il y a de nombreuses attestations de venues de pèlerins célèbres :
Lanfranc, archevêque de Canterbury, St Bernard,
et venant du Moyen Orient, vers 1050, l’évêque d’Antioche et celui du Mont Sinaï.
- puis au XIIIe siècle, Le roi Philippe Auguste, St Louis, Henri III d’Angleterre, François 1er,
et de très nombreuses guérisons survenues par l’intermédiaire de Notre Dame de Boulogne.
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Au temps des guerres de religion
Mais le XVIe s. est celui des guerres de religion.
A Boulogne, les Huguenots s’acharnent contre la cathédrale,
brisent les vitraux, brûlent les boiseries et surtout essaient de briser la statue
puis de la faire brûler, en vain.
Elle est finalement jetée sur un tas de fumier puis dans un puits.
La femme d’un Huguenot, très pieuse, la retire secrètement du puits
et la cache dans son grenier, où elle restera plus de 30 ans avant de regagner la cathédrale.
Elle est en très mauvais états, mais la reprise des miracles prouve son authenticité.
En 1630, Mgr Le Bouthiller rebâtit la cathédrale.
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Au temps de la révolution française
En 1789, avec la révolution, églises et couvents sont déclarés propriétés de l’État.
Le mobilier est vendu ou détruit.
La statue est brûlée en 1793.
La main droite, qui s’était détachée peu avant, est le seul vestige de la statue originale.
(+ morceau dans un reliquaire de cuivre, sous le dôme).
La cathédrale sert d’arsenal, d’entrepôt puis, vendue à des trafiquants étrangers à la ville,
elle est démolie et vendue pierre par pierre.
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Un humble reconstructeur
A partir de 1820, l’abbé Haffreingue passera sa vie à reconstruire la cathédrale,
dont il en sera lui-même l’architecte en s’inspirant de St Paul de Londres
et des grandes basiliques romaines.
Son chantier occupa 160 ouvriers auxquels il se mêlait volontiers.
Il voulait qu’on puisse la voir d’Angleterre
et qu’elle soit comme une prière permanente élevée vers le ciel
pour la réunion des communautés protestantes et catholiques, en une seule église.
L’Abbé Haffreingue était très modeste.
A l’extérieur, devant le parvis, on peut lire au dessus du portail central
» A Domino factum est » : ceci est l’œuvre du Seigneur.
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Au temps de la seconde guerre mondiale, « Le grand retour »
De 1943 à 1948, quatre reproductions de la Vierge de Boulogne,
appelée aussi « Notre Dame du Grand Retour»,
chacune montée sur un char, parcoururent 120 000 km à travers la France,
visitant 16 000 paroisses, en provoquant un élan de foi, prières
et conversions sur son passage.
La statue de la Vierge portée sur un bateau
s’accompagnait d’une demande de délivrance de la France qui prend tout son sens
dans le contexte de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
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En 2004
Aux Pèlerinages diocésains de juin et d’août, le Char du Grand Retour était à Lourdes,
durant le Pèlerinage Diocésain du 21 au 28 juin avec les Aînés
et durant celui du 4 au 11 août avec les Jeunes.
L’esprit du « GRAND RETOUR », de 1943 à 1948,
c’était la « RECONCILIATION ENTRE LES PEUPLES ».
Ce thème s’accorde bien avec celui de Lourdes 2004 :
» La Grotte … n’est-elle pas la Paix où nous pouvons nous abriter, …
le Rocher, la Fraternité qui en est la fondation ! »
On peut toujours vivre notre Pèlerinage dans le même esprit, en 2004 :
« Avec Marie, Mère du Christ et Mère des Hommes, sur des Chemins de Réconciliation. »
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(site officiel de la cathédrale)
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